La verte prairie cousue de blanc
Jappe à l’orée des matins
Quand l’ombre musquée
Se profile en silences lancinants
Enrubannée d’un voile de pénombre
Elle trace sa route évanescente
Le mot refusé et le regard acéré
Dans la splendeur de ses cheveux tressés
Nulle trace de son fugitif passage
Nul souvenir de sa fragrance capiteuse
Elle passe, comme la mousse charriée des rivières,
Mélange impalpable à la dégaine insidieuse
© Marjorie Tixier, in "Matins solitaires", recueil inédit.
© Photographie, Muriel
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