Identité, mon 3è roman, sort le 1er février 2019,
en livre numérique chez Librinova
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Un Matin ordinaire continue sa course!
1000 ventes pour Un Matin ordinaire!
Le 19 août 2018
Librinova m'accueille dans son programme agent littéraire...
Je m'étais donné un an pour atteindre cet objectif, trois mois ont suffi, merci à toutes et à tous!
Un Matin ordinaire
Sortie le 15 juin 2018 chez Librinova
après avoir été lauréat du concours sur la résilience
Vous pouvez l'acheter chez votre libraire ou sur n'importe quel site (13.90 euros)
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À découvrir en livre numérique, et en livre papier, mon tout premier roman :
La Danse du feu
Comment renouer avec une passion devenue inaccessible?
Pour trouver la force de reprendre sa vie en main, Sarah va décider d'apprendre à danser le flamenco...
Résumé de l'intrigue
Sarah est une fillette joyeuse qui chante et danse dans son jardin jusqu'au jour où son voisin envahit peu à peu son espace.
Effrayée, la fillette se fait couper les cheveux par ses deux frères pour ressembler à un garçon et se protéger du danger. Dès lors, elle prend l'habitude de se cloîtrer dans la maison et trouve dans les livres un refuge. Devenue adulte et libraire, Sarah vit avec son frère aîné dans un appartement du centre de Chambéry.
Un soir, ce dernier l'invite à danser lors de sa soirée d'anniversaire. D'abord rétive et intimidée, Sarah se laisse progressivement envoûter par la Danse du feu de Manuel de Falla. La danse lui fait tout oublier tandis que Léo, le meilleur ami de son frère, jette son dévolu sur elle...
Un extrait
- Encore un moment ! Juste quelques petites
minutes !
Sarah danse au fond
du jardin. Sa robe à fins volants flotte dans le vent.
- Encore un peu ! Juste un peu !
Sarah chante et ignore les cris de sa mère. Elle
tourbillonne et parle aux sapins de son vieux voisin comme à son public. Elle
n’entend pas la scansion lointaine de son prénom. Elle imagine la musique et
pousse de petits cris.
- Encore un moment, s’il te plaît maman ! On me
rappelle !
Elle danse Sarah, loin de sa mère, Anne qui a cessé de
travailler pour s’occuper de ses trois enfants et laisser son mari nourrir et
rassurer le foyer à coup de silence, de docilité et de résignation.
Elle danse Sarah sans savoir qu’Alain, son père, a fui
le Nord de la France, terre froide, lieu d’exil de ses parents. Il veut oublier
la mine qui a emporté son père et réduit sa mère, la belle polonaise, à porter
des seaux d’eau gelée, le dos courbé, les espoirs condamnés. Il veut se souvenir
toujours de Nina aux yeux bleus transparents, la danseuse qui a dû jeter un
trait sur sa carrière d’artiste pour survivre et trouver un dernier espoir en
son fils unique qu’elle a baptisé d’un prénom français.
Alain.
Comme le premier de l’alphabet, le premier en tout qui
échapperait à sa condition pour être libre, sans origine, sans accent et sans
regret.
Elle danse encore Sarah qui ne saura jamais que son
père se mordait les lèvres à en saigner quand il voyait sa mère hausser le
volume de l’électrophone et danser sur les sonates de Chopin, les cheveux
blancs desserrés, les yeux fermés, pour psalmodier en polonais. Il avalait son
sang pour se nourrir de cette ultime ressemblance, lien suprême, mais
impuissant face à une langue qu’il ignorait.
Elle danse toujours, les paupières closes, le geste
sûr, digne petite-fille de son aïeule perdue.
Elle danse pour oublier les cris de sa mère qui la
rappelle à la réalité comme pour la priver de la symbiose instinctive qu’elle
partage avec ceux qui l’ont précédée.
L’origine.
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