Ciottulu
di i Mori
Je
n'avais jamais vu la mer
Au
col
Je
n'avais jamais vu
La
calligraphie côtière
Festonnée
d'or
C'est
comme si
Mes
pas de quarantaine
Dévoilaient
l'envers du décor
Comme
si l'émotion
De
retourner une fois encore
Au
nid d'aigle
M'ouvrait
à l'immense
S'il
faut vieillir
Pour
se retourner
Je
veux bien compter
Les
années
Les
rides
Et
les jours de randonnée
Je
veux bien les compter
Juste
ce qu'il faut
Pour
nourrir mon sang
Et
gonfler mes veines
De
l'énergie essentielle
Des
pas
Qui
mènent au sommet
© Marjorie
Tixier, refuge Ciottulu di i Mori , 04/07/2017, recueil en travail
Photo: refuge Ciottulu di i Mori
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