Vizzavone
Aux
bergeries jumelles
Sur
le chemin aux fontaines
Je
murmure
Qu'ici
L'eau
rigole dans mes cheveux
Pour
me rendre le rire
Et
la folie d'avancer
Le
Sud déjà
Au
mitan du septième jour
S'évapore
Pour
laisser place au Nord
Alors
Dans
la forêt de Vizzavone
Où
les cimes incandescentes
Se
souviennent
Je
sens l'appel enivrant
De
la civilisation passagère
Qui
se salue d'adieux
Dans
la clameur des marches brèves
Mais
quand le petit train partira
Lourd
du tumulte
Des
cascades et des promesses
J'écrirai
sous les pins
Pour
faire danser nos trajectoires
Sous
les toits écarlates
Des
bergeries de pierres
© Marjorie
Tixier, 02/09/2017, Recueil en travail
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