Librinova a rédigé un très bel article sur son blog qui raconte le parcours de
Un Matin ordinaire pour trouver un éditeur.
Si vous voulez tout savoir sur cette belle aventure, je vous invite à lire l'article complet ici:
Marjorie Tixier, symbole du tremplin de l’auto-édition à l’édition traditionnelle
Marjorie Tixier est la première auteure Librinova à avoir signé un contrat d’édition grâce à la Plateforme Éditeurs de Librinova. Récit d’un succès fulgurant, symbole de la réussite du passage de l’auto-édition à l’édition traditionnelle et des nouvelles formes de détection de talents, à travers trois regards croisés : celui de l’auteure, de l’éditeur et de l’agent littéraire.
Le choix de l’auto-édition avec Librinova
Par un matin d’été ordinaire, Marjorie consulte sa boîte e-mail et ses réseaux sociaux, avant d’entamer une nouvelle journée marathon. En ce mois d’août, elle ne se prélasse pas sur une plage – ce qui n’est d’ailleurs pas le genre de cette passionnée de nature et de randonnées – mais elle donne de sa personne pour promouvoir son livre, Un Matin Ordinaire, qu’elle a auto-publié chez Librinova au début de l’été. C’est le deuxième roman qu’elle a confié à Librinova, après La Danse du feu. Salons du livre dans sa région, dédicaces en librairie, Marjorie est sur tous les fronts pour aller à la rencontre de ses lecteurs.
Comme Laurence, le personnage principal de son roman qui pratique la course à pied pour échapper à la routine de son quotidien, Marjorie compte sur son endurance pour tenir la distance et aller au bout de son rêve. Celui de dépasser les 1 000 ventes de son livre. En un an.
C’est l’objectif qu’elle s’est fixé pour entrer dans le programme d’agent littéraire de sa maison d’auto-édition, pour espérer trouver un éditeur et offrir à son livre la plus belle des récompenses : être publié par une maison d’édition traditionnelle. Cette professeure de français, poétesse à ses heures perdues (et il y en a peu !) en rêve ardemment.
Des récompenses, son roman en a déjà eu, malgré sa courte vie ! La première d’entre elles, c’est d’avoir vu le jour. Être allée jusqu’au bout du processus d’écriture d’abord, notamment grâce au soutien de ses proches et aux retours des lecteurs, Marjorie en est fière. Puis avoir eu le courage de participer à un premier concours d’écriture, le gagner, avec une version rallongée de moitié, sur un thème fort, et qui lui tient particulièrement à cœur : celui de la résilience.
C’est ainsi que Laurence, le personnage principal d’Un Matin Ordinaire, et tous les personnages de ce roman choral ont touché le cœur du jury du concours d’écriture organisé par Librinova. En le remportant, de simple manuscrit, Un Matin Ordinaire s’est transformé, le 15 juin 2018, en « vrai » livre, avec une couverture, un résumé, un prix … Un premier rêve devenu réalité pour Marjorie, qui vend son livre dédicacé au facteur qui lui livre sa première caisse de livres !
Mais, comme les paysages qu’elle contemple lors de ses heures de marche à pied, Marjorie rêve grand. Ce n’est aucunement de la prétention. Juste une passion pour les mots, les lettres, et les histoires. Celles qui guérissent, celles qui transportent.
Et si un matin ordinaire pouvait réellement changer le cours d’une vie ?
La rencontre avec Fleuve Editions
Marjorie Tixier : un talent détecté grâce à la Plateforme Éditeurs de Librinova
Pas de répit non plus, durant ce mois d’août, pour Marie Eugène et Florian Lafani, éditeurs chez Fleuve Éditions. Leurs bureaux croulent sous les dizaines de manuscrits qu’ils reçoivent chaque semaine. Malgré cela, ils cherchent encore et toujours des histoires à publier, et des auteurs à rencontrer. C’est leur quotidien ordinaire.
Depuis peu, Marie consulte régulièrement la Plateforme Éditeurs conçue par Librinova ; elle cherche un roman et s’est donc créé une alerte. Et voici que sur son écran s’affiche le nom d’Un Matin Ordinaire, et celui de son auteur, Marjorie Tixier. Le livre bénéficie de très bons commentaires de lecteurs. Intriguée, Marie télécharge le livre. Elle se promet de le lire le soir même.
21 août 2018. C’est la fin de l’été. Les jours raccourcissent, mais pas l’espoir, bien contraire. Voilà Marjorie libérée d’un poids considérable : après une mise en avant de son livre sur un célèbre site marchand, celui-ci a atteint la fameuse ligne d’arrivée des 1 000 ventes, en deux mois seulement. Elle se sent envahie de ce sentiment de bien-être que ressentent les coureurs après les premières minutes de course. Ce second souffle qui donne le sentiment de pouvoir gravir des montagnes.
Pour l’heure, Marjorie a laissé de côté les dédicaces pour préparer sa rentrée. À moins qu’un coup de fil ne vienne tout bouleverser ?
Marie Eugène se souvient : « Je ne pouvais pas rêver retour de vacances plus galvanisant ! Je m’étais juré de lire Un matin ordinaire le soir même, pressentant, dès les premières pages parcourues, un roman prometteur. Au fil de la journée, abandonnant ce que j’avais commencé, je n’ai pu m’empêcher de jeter un œil aux chapitres suivants. En rentrant chez moi, j’avais lu la moitié. Le lendemain ou le surlendemain, il n’a pas fallu très longtemps pour que Florian et moi nous mettions d’accord pour appeler au plus vite Andrea et Charlotte. Nous sommes tous les deux tombés amoureux du texte. La rencontre avec Marjorie a eu lieu quelques semaines plus tard et le coup de cœur n’a fait que grandir et se confirmer. Nous avions face à nous, en plus d’une formidable raconteuse d’histoires, une auteure, un univers, une voix. »
L’accompagnement par l’agent littéraire
Charlotte Allibert raccroche le téléphone, un sourire aux lèvres. Elle repense à la voix si émue de Marjorie lorsqu’elle lui a annoncé qu’un éditeur avait lu son livre, et l’avait adoré. Dévoré en une soirée. Et cette bonne nouvelle : Fleuve souhaitait rencontrer Marjorie très rapidement.
« Appeler un auteur pour lui annoncer que son livre a séduit un éditeur est toujours un moment fort et émouvant ! Mon appel à Marjorie – dont j’avais adoré le roman – n’a pas dérogé à la règle. Elle était enthousiaste, bien qu’un peu inquiète avant la rencontre avec les éditeurs de Fleuve : et si au final ça ne marchait pas ? De mon côté, je n’avais aucun doute : quand on a un excellent livre, une auteure brillante et charmante et des éditeurs de talents, la rencontre ne peut que fonctionner. Accompagner ces moments uniques fait partie des joies du métier d’agent, ce sont des instants dont on se souvient longtemps. »
C’est pour cela aussi qu’être agent littéraire est si gratifiant. Pour ces rencontres que Librinova provoque entre ses auteurs et les éditeurs. Être ce tremplin vers l’édition traditionnelle.
Organiser des concours pour détecter de nouveaux talents, imaginer une Plateforme pour soumettre ces pépites aux éditeurs, et enfin, accompagner ces derniers dans la négociation et la signature de leur contrat… Pour Librinova aussi, que de chemin parcouru !
Il semblerait bien que Laurence et les autres personnages de Marjorie poursuivent leur course vers le succès. Quelques jours après la rentrée des classes, Marjorie a rencontré Marie. Charlotte observe le courant qui passe entre les deux femmes. Un livre, c’est aussi des histoires de rencontres et d’alchimie. « La rencontre dans un café parisien demeure pour moi un souvenir incroyable. Nous étions tous les quatre autour d’un guéridon, à l’unisson, pour parler d’Un Matin ordinairedans une harmonie parfaite. Pas un bémol, nulle discordance, j’entendais dans la voix de ces deux éditeurs un discours fluide et transparent qui me convenait parfaitement. Il était évident qu’à cet instant, j’avais autour de moi les personnes que j’attendais depuis longtemps. » raconte Marjorie.
Pour vous, le 9 octobre a certainement été un jour ordinaire. Mais pas pour Charlotte. Ni pour Marie. Et encore moins pour Marjorie. Ce jour-là, Librinova a signé son 46e contrat d’édition. Marie a accueilli un nouvel auteur dans la maison. Et Marjorie a réussi son défi : à force de passion, de talent, d’énergie, et aussi grâce à la rencontre avec Librinova, elle a fait d’un matin ordinaire une histoire extraordinaire.