Seule
sur le chemin
Hier
une araignée
Longtemps
Je
l'ai regardée
Allongée
dans la
Fièvre
blanche
De
l'angoisse
Ordinaire
Mes
mains
Dansaient
sur mes pieds
Folles
de vie
Retrouvée
Mes
mains
Soufflaient
sur ma peau
Effeuillaient
La
poussière
De
mes vieux visages
L'araignée
suspendue
Immobile
Comme
un corps filiforme
Déployé
large
Aux
quatre pôles
L'araignée
suspendue
Tissait
son âme
Dans
les fils
De
mes mots dépelotés
Tandis
que mon dos
S'arquait
au sien
Dans
la fièvre
Lumineuse
Du
demain qui devient
Ce
matin l'araignée
Avait
disparu
Seule
sur le chemin
© Marjorie Tixier, Peau de poussière, 2018
© Dessin au fusain, Muriel
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