Sur une idée de Séverine Haberer, les chiens au Chili... en poésie bien sûr! Bonne lecture...
Au son de ta voix
Un enfant crie
Les cornes de brume s’en mêlent
Et les cloches interviennent
Parce qu’ici le bruit perpétuel
Sans cesse se décuple au cri de l’enfant
Qui appelle et rappelle
Son père
Sans que le chien d’en face
Ne bouge pour autant
Couché qu’il est
La tête auréolée de son orange électrique
Au son de ta voix
Un enfant crie
Les cornes de brume s’en mêlent
Et les cloches interviennent
Parce qu’ici le bruit perpétuel
Sans cesse se décuple au cri de l’enfant
Qui appelle et rappelle
Son père
Sans que le chien d’en face
Ne bouge pour autant
Couché qu’il est
La tête auréolée de son orange électrique
Partout, la nuit aussi,
Des taxis trop rapides et des autobus apathiques
Perdus dans les klaxons
Ville de bruits
Ville d’aboiements de chiens affamés
Du mirador,
On entend encore
Et surtout
Mais la vue est dégagée
Et le parfum citronné.
Quelques étoiles et la lune
En croissant comme un hamac dans le ciel
Je vais m’endormir bientôt
Au son de ta voix, Valparaíso
© Marjorie Tixier, Encres chiliennes, 2014
Photo prise à Valparaiso.
Des taxis trop rapides et des autobus apathiques
Perdus dans les klaxons
Ville de bruits
Ville d’aboiements de chiens affamés
Du mirador,
On entend encore
Et surtout
Mais la vue est dégagée
Et le parfum citronné.
Quelques étoiles et la lune
En croissant comme un hamac dans le ciel
Je vais m’endormir bientôt
Au son de ta voix, Valparaíso
© Marjorie Tixier, Encres chiliennes, 2014
Photo prise à Valparaiso.
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