Papa
ne me demande pas comment je vais. Je crois qu’il n’a jamais pensé que je
pouvais avoir des hauts et des bas comme lui. Certes je n’ai pas sa maladie, et
même pas de maladie du tout. J’ai un mari, une belle maison, un travail
intéressant et deux ravissantes petites filles, mais je ne vois pas pourquoi à
moi aussi on ne demanderait pas parfois : Comment vas-tu ?
Peut-être
parce que je suis infirmière. Si je prends soin des autres, c’est que je sais
prendre soin de moi.
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© Marjorie Tixier, Un Matin ordinaire, chapitre 1, Laurence
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